«Nous avons évolué en tant que couple dans l’établissement des parents de Fernando», explique Luzia Michlig. Elle et son mari avaient déjà géré le restaurant Hotel Tenne pendant plusieurs années avant de le reprendre officiellement, en 2019. À l’époque déjà, ils savaient que, pour lutter contre la baisse insidieuse du chiffre d’affaires, il fallait impérativement investir. Vétustes, la cuisine et la salle à manger doivent être entièrement transformées. Idem pour les chambres, à terme. «La première transformation devait coûter 2,3 millions de francs», se souvient Luzia, et d’ajouter: «Une sacrée somme. Et la maison appartiendrait alors aux banques, qui plus est.» Au début, ils ont hésité. Cependant, quand les banques, la promotion du tourisme et l’Aide suisse à la montagne leur ont accordé leur confiance, ils ont sauté le pas. «Il était clair que, en l’absence d’investissements, nous devrions mettre la clé sous la porte», avance Luzia.