Le comité s’est beaucoup investi et s’impatiente déjà de voir le résultat. En y regardant de plus près, une certaine Marie Métrailler figure parmi la liste des membres. Eh bien non, il ne s’agit pas d’un fantôme du passé, mais bien d’une autre petite-nièce de Marie Métrailler, issue de la 3
e génération cette fois-ci. Depuis la Chaux-de-Fonds, elle a élaboré divers textes pour le business plan de la Fondation. Aujourd’hui encore, ce sont surtout les femmes qui dessinent l’avenir de cet atelier, comme Jacqueline Fivaz, architecte d’intérieur qui a élaboré l’ensemble du projet de transformation.
Mais quelles seront les créations que l’atelier fabriquera ? Quels sont les rêves que Denise et Jacqueline nourrissent pour la suite ? « Pour l’instant, il n’y a pas de catalogue fixe. Toutefois, l’atelier créera des chemins de table, des sets et des napperons, mais il pourra aussi répondre à des commandes spécifiques, notamment dans le domaine de l’ameublement, telles que rideaux, couvre-lits, coussins, pour des habitations privées, des hôtels ou commerces de la région et d’ailleurs », expliquent-elles. Aujourd’hui, le tissage contemporain impose son charme à la décoration, et son intégration ne connaît pas de limite.
Les tisserandes en formation à Évolène travaillent déjà d’arrache-pied afin de fabriquer ces différentes créations. Et la matière première ne manque pas ; il suffit de dépoussiérer les cartons du siècle dernier. Notre entretien avec la petite nièce de Marie Métrailler touche gentiment à sa fin, quand son téléphone portable sonne. Deux jeunes femmes souhaitent se renseigner au sujet de la formation de tisserande. C’est une évidence, l’intérêt est bel et bien là !
Texte: Alice Cignetti, Lorianne Emery
Images: Alice Cignetti, Lorianne Emery
Paru en
juin 2021