«Nous nous en sortions tout juste!»
Les Mosimann se lance un nouveau défi : la culture maraîchère.
Les Mosimann se lance un nouveau défi : la culture maraîchère.
La famille Mosimann, des paysans de montagne de Oberfrittenbach/BE, ne pouvait plus vivre de son exploitation laitière. Elle décida donc de passer à la culture maraîchère, exploitant ainsi un créneau peu commun pour une région de montagne, et qui profitera à l’avenir également à leur fils de 26 ans et à sa famille.
La famille Mosimann d’Oberfrittenbach dans l’Emmental s’est spécialisée dans la culture maraîchère. «Bien que nous habitions à 750 m. d’altitude, nos salades poussent bien», commente Robert Mosimann. Mais l’assortiment ne se limite pas aux salades. «Nous cultivons aussi des concombres, des tomates, des haricots, des courgettes, du maïs, des poireaux, des choux, des courges, de la laitue, de la rhubarbe, des petits pois et des pois mange-tout». Les Mosimann ont développé leur commerce grâce à la vente directe. «Nous nous rendons chaque semaine au marché pour y vendre nos produits», explique cet agriculteur passionné, qui ajoute: «Si l’on veut gagner suffisamment d’argent pour vivre, il faut avoir une culture massive et de qualité». Pour compléter leur assortiment, les Mosimann achètent régulièrement des carottes et des pommes de terre auprès de producteurs de la région. «Ainsi, nous avons un stand bien achalandé qui nous assure toute l’année un revenu», déclare Mosimann.
Les Mosimann durent développer leurs nouvelles activités commerciales de A à Z, acquérir de l’expérience et se créer une clientèle. «Nous nous en sortions tout juste», déclare Doris. Les Mosimann n’avaient de surcroît pas suffisamment d’espace dans leur ferme pour traiter les légumes et les préparer pour la vente et pouvaient difficilement les stocker. «Pour l’avenir de notre entreprise, il était indispensable de disposer d’un lieu de conditionnement ainsi que de deux grands locaux pour garder les légumes au frais», explique Robert Mosimann. La construction a pu voir le jour grâce au soutien de l’Aide Suisse aux Montagnards. «C’était vital pour nous», souligne Mosimann. «Sans local pour traiter les légumes nous n’aurions pas pu continuer!»