Artisanat

Nul besoin d’être un étymologiste émérite pour comprendre quelles sont les racines du terme allemand «Handwerk». Il évoque le fait de réaliser quelque chose de ses propres mains.

Un travail manuel est également nécessaire lors de l'installation sur le chantier.

Méditation en noir et blanc

Lorsque l’on regarde par-dessus l’épaule de Jolanda Brändle, il y a de quoi s’étonner. Avec de simples petits ciseaux, elle arvient à découper des silhouettes dans du papier aussi fin qu’un cheveu. Et cela à un rythme hallucinant. Manier les ciseaux pendant des heures, légèrement penchée en avant? On imagine que cela doit être astreignant. Jolanda conteste: «Pour moi c’est un travail méditatif», argumente-t-elle. «J’effectue mes découpes de préférence après 20 h, quand le calme règne dans la maison. Et je peux travailler sans problème pendant quatre heures pour un découpage».

 Des mains calmes sont essentielles : Jolanda Brändle aime travailler sur une silhouette le soir.
Maintenant, les saucisses ont fini de fumer.

Socle pour un marteau de trois tonnes

C’est bien connu: pour forger, il faut du métal, du feu, une enclume et un marteau, l’élément de base du forgeron. Or, les marteaux à air comprimé peuvent peser jusqu’à trois tonnes. Il leur faut donc une base solide, comme celle que Thomas Lampert a pu construire à Giarsun.

Montagnes vivantes

Nul besoin d’être un étymologiste émérite pour comprendre quelles sont les racines du terme allemand «Handwerk». Il évoque le fait de réaliser quelque chose de ses propres mains. En Suisse romand, c’est tout différent. Nous utilisons le terme «artisanat», ce qui ne veut pas dire que les mains n’ont pas leur rôle à jouer. Et si l’on s’en réfère aux projets qui sont présentés dans le présent magazine, le terme n’est pas usurpé.

Nous vous souhaitons une agréable lecture!

 Des mains calmes sont essentielles : Jolanda Brändle travaille sur une silhouette.